lundi 2 juin 2014

SOS développement

Dans mon pays il existe un esprit de contentement que je trouve assez nuisant. Nous prenons la route du développement et je me demande si l’objectif est réalisable. Je ne dis pas pas que tout le monde le partage (ce serait une malédiction) cependant je dirais qu’il est dominant. Le weekend dernier, je suis allée me faire des tresses au marché d’Anono chez une tresseuse indépendante dans l’informel. Je rentrai à la maison belle (bah oui hein) et triste. Triste parce que passer près de 5 heures avec ces filles m’ont permit de me rendre compte qu’elles travaillent dans des conditions sans hygiène ni confort et ne comptent rien y changer. Je parle ici de jeunes femmes qui sont tresseuses, coiffeuses, pédicures, pour n’en citer que celles là (sinon je dirais toutes les vendeuses du marché).

Je me demande si c’est parce que ces filles qui y travaillent n’ont pas connu une éducation scolaire poussée. J’ai tout à coup eu envie de travailler pour une de ces ONG qui aident les femmes à mieux s’organiser, leur donner des idées pour mieux s’accomplir. Elles pourraient par exemple s’installer une ventilation, des poufs à la place des tabourets durs (pour les clientes et elles même) un matériel de stérilisation (un pour toutes pourquoi pas) pour leurs ustensiles de manucure pédicure et même les aiguilles qui servent à faire les tissages.
Je pense que toutes ces personnes qui créent des ONG qui travaillent vraiment ( je veux dire qui montrent des résultats effectifs) dans le domaine de l’aide au développement ont compris que pour aider au développement, il faut éduquer ; c’est essentiel ! et il faut avoir la force de le faire. J’aimerais bien avoir cette force, parce que j’étais triste, j’avais de la peine, et j’aimerais tellement leur montrer qu’il y a bien plus qui les rendraient bien plus fière d’elles même et du travail qu’elles accomplissent.

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